Ainsi, comme évoqué plus haut, le stress va avoir un impact sur le déroulement du vêlage notamment en retardant la maturation du col. Il touche préférentiellement les génisses, qui vêlent pour la première fois, et peut avoir des répercussions sur la vitalité du veau à naître. L’huile essentielle de lavande fine utilisée en olfaction (disposée sur des supports dans la case de vêlage) possède des propriétés relaxantes intéressantes. De nombreuses plantes telles que la passiflore possèdent des caractéristiques similaires et se retrouvent dans des solutions commercialisées à cet effet. En homéopathie, il existe un complexe à utiliser pour faciliter la mise-bas contenant différents remèdes et notamment le Gelsemium, bien connu pour la gestion des troubles émotionnels. D’autres granules à l’exemple d’Actea Racemosa et de Caulophyllum ont une action directe sur l’utérus et son col.
Une fois le veau extériorisé, il est parfois nécessaire de lui procurer une réanimation. En acupuncture, il existe un point à stimuler au niveau du mufle ayant cette capacité. Un autre situé au niveau du périnée favorise l’expectoration des glaires encore présentes dans l’arbre bronchique. En aromathérapie, on trouve des solutions à base d’huile essentielle de Ravintsara pouvant être utilisée comme un tonique général stimulant l’immunité ou d’autres contenant de l’Eucalyptus Globuleux, mucolytique et favorisant l’expectoration.
Pour les soins du cordon, comme alternative au spray antibiotique, on trouve sur le marché de multiples solutions contenant des huiles essentielles ayant des propriétés antiseptiques et asséchantes comme le Lavandin, le Tea-Tree ou encore le Romarin.
Tout vêlage a un impact sur l'organisme de la mère mais également du veau
Tout vêlage, même s’il ne requiert aucune aide extérieure, génère un impact sur l’organisme à la fois de la mère mais également du veau. Ces traumas seront d’autant plus conséquents que la naissance fut compliquée. Les hématomes engendrés (filière pelvienne de la vache, crâne et thorax du nouveau-né) se résorbent plus ou moins rapidement. L’administration d’Arnica (contenu entre autre dans une solution homéopathique vétérinaire luttant contre les contusions) favorise leur élimination et participe à la récupération active des animaux. L’ostéopathie, thérapie manuelle, a de nombreuses indications en post-partum. En levant les différentes dysfonctions générées notamment autour du bassin, elle peut permettre de lever des compressions responsables de l’incapacité de la vache à se lever mais elle peut également favoriser une reprise rapide de sa cyclicité. Chez le veau, en restituant la mobilité des vertèbres cervicales et en agissant au niveau du crâne, l’ostéopathie aide les veaux à retrouver leur réflexe de succion.
En phytothérapie, la Calendula, possédant des propriétés cicatrisantes et anti-inflammatoires, se retrouve dans des produits d’hygiène cutanée et génitale. A ce titre, elle peut s’appliquer lors de déchirures vaginales ou sur la plaie d’une césarienne. Par ses activités anti-infectieuses et cicatrisantes également, le miel peut être utilisé pour la même indication cutanée.
Enfin, même si les risques de non-délivrances dépendent largement de la façon dont est conduite la phase de « préparation au vêlage », ceux-ci augmentent lors d’une assistance à la mise-bas (vêlage difficile, césarienne) ou de naissance gémellaire. Pour aider à la contraction utérine et éviter les rétentions placentaires, un large choix est possible au sein des médecines complémentaires. Ainsi, la stimulation de points spécifiques en acupuncture favorisera l’action visée tout comme l’administration de solutions homéopathiques contenant entre autre le remède Actea Racemosa (action globale en gynécologie, voir plus haut). En phytothérapie, il existe des préparations à base de poudre de feuilles de framboisier qui ont une action tonique sur l’utérus tout comme l’huile essentielle de Palmarosa que l’on retrouve dans différents produits d’hygiène.
Désormais, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter : « Vivement le prochain vêlage ! »